Publié le 24 Mars 2022
En 2021, quatre primo-accédants sur dix étaient des acquéreurs solos. Il semblerait que la première motivation des primo-accédants, solos ou en couple, soit la même, à savoir l’évolution professionnelle. Déclencheur de leur premier achat, la stabilité professionnelle s’alliée à la volonté d’effectuer un placement pour ces personnes qui font le choix d’acheter seules. Cette impression de devoir profiter d’une opportunité dans le domaine de l’immobilier semble s’être accentué durant la crise sanitaire.
En effet, d’après une étude de l’Observatoire – Mon 1er achat Se loger et Empruntis, 61 % des primo-accédants solos considèrent l’immobilier comme une valeur sûre pour investir. Très optimistes, les solos pensent que leur situation financière va s’améliorer, pour 31 % d’entre eux, et que l’époque actuelle est le moment idéal pour acheter, pour 46 % d’entre eux. Réalistes quant au contexte de crise sanitaire et économique, 59 % des primo-accédants solos pensent que la situation économique en France tend à se dégrader et envisagent un marché de l’immobilier prochainement moins favorable, pour 67 % d’entre eux.
Plus prévoyants que les acheteurs en couples, les solos ont pour une grande majorité réalisé une étude financière avant d’acter leur investissement, et ont préparé leur apport de façon à être crédibles immédiatement auprès des banques, de plus en plus exigeantes. À noter que 31 % des primo-accédants solos envisagent d’avoir recours à un éco-PTZ ou un prêt 1 % Logement.
